En voyage musical avec… Silvàn Areg

Le 17 novembre dernier sortait le nouvel album de Silvàn Areg, intitulé “Pardon, Désolé, Merci, Je T’Aime”. Après une sortie en deux temps, il est l’heure de découvrir l’intégralité des douze chansons présentes sur cet album aux sonorités pop, rap et parfois mélancoliques. Voici mon interview avec l’artiste…

Bonjour Silvàn. Première question : pourquoi avoir choisi un titre aussi long ?

Le titre est inspiré d’un mantra hawaïen, le HO’OPONOPONO qui reprend ces quatre mots-là : pardon, désolé, merci, je t’aime.

Ce concept est censé donner beaucoup d’énergie et c’est un peu ce que j’essaye de véhiculer en musique. J’ai trouvé sympa de faire un petit clin d’œil, un tout petit encadré à ceux qui connaissent ce petit mantra et cette philosophie. On part d’un point qui peut paraître négatif pour le transformer en quelque chose de positif et ensoleillé.

Qu’est-ce que cet album raconte ?

Globalement, c’est pour moi une sorte de méditation musicale. C’est un peu comme un tour du monde en 48 minutes, comme un livre d’histoires dans lesquelles les différents chapitres permettent de se reconnecter, de se faire du bien et de souffler un peu.

Il y a aussi des chansons qui s’intitulent Triste est l’époque, Confiné,  pour ne citer qu’elles… Pensez-vous qu’il y a encore de l’espoir dans cette société ?

Ah oui, bien sûr. C’est d’ailleurs le but de cet album : garder les cœurs éveillés et notre part d’humanité. L’être humain est capable de faire preuve de générosité et de résilience.

Il y a toujours de la lumière au bout du tunnel et j’essaie de toujours garder ce côté positif à travers les douze titres. C’est ce qu’on ressent en écoutant l’album.

Justement, le dernier morceau, Infinity, est sans paroles et apporte une grande sérénité…

Je trouve que c’est une belle conclusion de terminer l’album sur un morceau instrumental. Cela fait comme une boucle avec le premier titre, Dans Ma Grotte, qui démarre par 40 secondes de calme. Pour moi, on doit passer par cette étape de musique avant d’entrer dans l’album. 

Finalement, la musique est un peu comme un sas de décompression ?

Tout à fait. Et à la fin, ça permet de sortir tout doucement de l’album.

En écoutant Dans Ma Grotte, j’ai parfois eu l’impression d’entendre Orelsan. C’est un artiste qui vous inspire ?

Pas forcément mais j’aime sa musique. Nous sommes de la même génération, on a démarré le rap quasiment en même temps. D’ailleurs il y a une période où nous étions dans la même maison de disques !

Je pense que le fait d’avoir grandi avec les mêmes références musicales, tant avec le rap qu’avec des influences américaines des années 80/90 nous a donné ce rythme.

Vous avez écrit des chansons pour Claudio Capéo, est-ce toujours le cas pour lui ou pour d’autres artistes ? 

L’écriture pour Claudio a été une coïncidence de la vie. A la base, je n’étais pas destiné à écrire des chansons pour les autres. C’est difficile d’écrire sur un thème, car ça a tendance à m’enfermer dans mon inspiration.

Je ne connais pas le destin des chansons, c’est toujours la surprise et c’est ça qui est beau.

Quelle est la suite à venir, après la sortie de cet album ?

Je prépare la sortie d’un livre-album pour le début d’année. Après avoir sorti l’album en deux parties séparées puis de manière intégrale, je vais laisser aux gens le temps de le “digérer”. 

Ce livre-album permettra de plonger dans la fabrication de “Pardon, Désolé, Merci, Je T’aime” avec des illustrations, des explications de texte. En somme, ce sera une mise en images de l’album, une sorte de coulisses…

Ecoutez dès maintenant : « Pardon, Désolé, Merci, Je T’aime »

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