Après le scandale de la chanson espagnole jugée machiste, les ennuis continuent à l’approche du prochain concours Eurovision de la chanson. Cette fois-ci, c’est Israël qui est dans le collimateur des organisateurs. La chanson proposée est jugée trop « politique ».
Il y a quelques jours, la sélection israélienne, représentée cette année par la chanteuse Eden Golan, a présenté sa chanson pour la prochaine édition de l’Eurovision qui se tiendra le 11 mai à Malmö (Suède).
Intitulée October Rain (pluie d’octobre), les paroles ont été jugées politiques. En effet, selon les organisateurs, celles-ci font indirectement référence à l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier.
Voici les paroles d’un couplet traduites en français : « Dansant dans l’orage/Nous n’avons rien à cacher/Ramène moi à la maison/Et laisse le monde derrière/Et je te promets que ça n’arrivera plus jamais/Je suis toujours mouillé par cette pluie d’octobre/Pluie d’octobre »
La question pour l’Union européenne de radio-télévision (UER), organisatrice du concours, est de savoir si les paroles de cette chanson peuvent être considérées comme des déclarations politiques, ce que le règlement de l’Eurovision interdit.
De son côté, la société israélienne de radiodiffusion (KAN) a déclaré être en pourparlers avec l’UER à propos de sa participation. Cette dernière a également indiqué « ne pas vouloir changer de chanson », ce qui signifie que si la chanson est finalement interdite, Israël se retirera du Concours.
Une deuxième chanson également refusée
Ce mercredi, les médias israéliens ont révélé qu’une nouvelle chanson proposée par la KAN, a elle aussi été retoquée, en raison du caractère politique de ses paroles.
Ce nouveau titre, Dance Forever (Danse pour toujours) est cette fois-ci accusé de faire référence à l’attentat du Hamas contre le festival Nova Music le 7 octobre dernier. 364 personnes y avaient perdu la vie et tandis que des dizaines d’autres avaient été prises en otages.
Cette fois-ci, les paroles sont chantées en anglais puis en hébreu : « Je me noie dans le soleil levant. Mon cœur est si froid, mais mon âme brûle. Quelqu’un m’appelle depuis le paradis. L’espoir ne cesse jamais, il étend simplement ses ailes. C’est comme un million d’étoiles qui, soudainement, illuminent le ciel. »
Suite à cet énième refus, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz a estimé : « Nous avons le droit de chanter à propos de ce que nous avons traversé. » tandis que la délégation a déclaré chercher une solution avec l’Union européenne de radiotélévision (UER) bien mais certaines sources se disent « pessimistes » quant à une issue favorable.
On rappelle que les pays participants ont jusqu’à la mi-mars pour faire parvenir à l’UER une chanson conforme au règlement, le cas échéant, ils ne pourront prendre part au concours.
Affaire à suivre…
