Lucien Chéenne est de retour avec son nouvel album, « Larmes au Poing », sous le label Flower Coast. Un tournant rock et poétique, révélant une facette plus introspective et vibrante de l’artiste. Un opus percutant qui foudroie dès la première écoute, où Lucien Chéenne se livre sans artifice, fidèle à l’intensité de ses émotions.
Un album nomade, entre Astaffort, Nantes et Piriac
« Larmes au Poing » est le fruit d’un processus créatif itinérant. La moitié de l’album a été écrite et composée à Astaffort, avec le soutien de l’équipe de Francis Cabrel, incluant Jérôme Attal, Julien Lebart, et Olivier Daguerre. L’autre moitié a pris forme entre Nantes et Piriac, sous la plume de Lucien Chéenne lui-même. Cette diversité géographique se ressent dans la richesse des ambiances et des textes.
Depuis ses débuts marqués par des accents punks et alternatifs, Lucien Chéenne a forgé sur scène un caractère unique à ses chansons. Dans « Larmes au Poing », il continue d’explorer des thèmes profonds et universels : les âmes cabossées, la puissance de l’amour, les ruptures, sa propre expérience en tant qu’éducateur spécialisé auprès des plus fragiles, et sa relation avec son fils. Ses textes sont une ode à la beauté cachée dans les interstices de nos vies, transformant le quotidien en une source d’inspiration inépuisable.
« Je suis une fille » : une exploration de la part féminine
L’album est porté par le single « Je suis une fille », une folk-song introspective où Lucien Chéenne interroge sa part féminine. Ce titre, décrit comme traçant « son chemin entre Radiohead époque Ok Computer et le folk-rock psyché de Nino Ferrer période South », offre un aperçu de la richesse musicale de l’album.
Ancrage dans la chanson française actuelle et héritage 70’s
« Larmes au Poing » s’inscrit clairement dans le paysage de la chanson française actuelle, tout en assumant une ambiance volontairement typée années 70, mêlant folk, rock et psychédélisme. Les chansons, bien que parfois sombres, sont pleines de vie et de poésie, héritières du rock romantique et atmosphérique français. On y décèle des échos d’Alain Bashung, de Nino Ferrer (période « South » et ses albums psychédéliques), ou encore de Serge Gainsbourg. L’album surprend également en explorant des territoires inattendus, avec des clins d’œil à Étienne Daho (sur « Sauvage Ennui »), Lo’Jo et Denis Péan (sur « Les écorchés »), ou encore Philippe Brach.
Une quête poétique au-delà du réalisme
Plus que jamais, l’accent est mis sur la poésie. Bien que les histoires contées soient vécues et avérées, le réalisme habituel des chansons de Lucien Chéenne cède la place à une volonté délibérée de créer du beau. Les profondeurs textuelles révèlent des influences de poètes américains comme Jack Kerouac et Richard Brautigan, de poètes français telS Denis Péan et Cécile Coulon, ainsi que d’auteurs comme Albert Camus, Sorj Chalandon, ou David MacNeil.
Avec « Larmes au Poing », Lucien Chéenne nous rappelle que la beauté de nos vies réside souvent dans le quotidien, une source inépuisable d’inspiration.
L’artiste sera prochainement en concert pour partager cet univers avec le public
- 14/06 La Cantine du Voyage – Nantes (44)
- 07/08 La Station Nuage – Nantes (44)
- 16/08 Le Petit Poucet – St Léon (63)
