En ce début de semaine pré-estivale, je vous fais découvrir le premier EP d’Illa, jeune chanteuse-compositrice-interprète de 23 ans, « Averses ». Il y a quelques jours, elle dévoilait quatre titres en excluvisité lors d’un showcase à Paris. Récit d’une soirée intimiste et d’un EP prêt à faire des averses…. de succès.

Au fond de la cour du 11 rue des Martyrs à Paris, quelque chose se prépare. Les allées et venues de jeunes gens le confirme. Il s’agit du premier showcase d’Illa. Du haut de ses 23 ans, la jeune femme a déjà un long parcours artistique derrière elle.

Une première chanson écrite alors qu’elle était en CM2, intitulée « Le Train de la Vie ». Et ce soir-là, c »est bien nous, les spectateurs et spectatrices privilégiées qui sommes embarqués pour un voyage musical, exclusivement en piano-voix.

Après s’être rassemblé en cercle, autour d’un piano au-dessus duquel des roses et une voiture blanche sont disposées (clin d’oeil aux clips des singles de l’EP), les chuchotements tarissent et laissent place à la musique.

Le premier titre, Chanel 5, ouvre le bal. Il raconte, à travers une trame poétique, la vision qu’a l’artiste d’elle-même avec ses défauts et ses
imperfections.

Puis vient le second titre, Encore, qui nous emmène un peu plus dans son univers, qui résonne comme une confidence entre Illa et le public. Dans cette chanson, elle y décrit le caractère toxique des choses de la vie, auquel on ne parvient pas toujours à se défaire… Les applaudissements nouris à la fin montrent bien l’adhésion des personnes présentes au texte.

L’avant-dernier titre, Les Marchands, nous berce encore plus grâce à l’harmonie parfaite entre la voix et le piano. C’est à cet instant que le moment devient comme « suspendu ».

Arrive enfin le dernier titre, « Là où la haine », toujours en piano-voix mais avec une jolie surprise qui en a séduit plus d’un : un choeur de jeunes filles s’avancent autour du piano et « harmonise » en vocalises. L’effet suspendu se joint alors à l’impression d’être dans un concert de gospel, version soft certes mais qui donne envie de continuer à écouter la musique. Dans le public, debout, certains se balancent même, d’un pied à l’autre, en faisant claquer leurs doigts.

Il faut bien quelques secondes au public pour que celui-ci rompe le silence après la dernière note, pour exploser en applaudissements et en « Bravo » !

Parmi, les premières impressions recueillies à chaud, les avis sont unanimes : on veut continuer à entendre Illa, son histoire, sa musique, sa voix. Le voyage poétique et musical, dans lequel nous sommes embarqués est aussi une histoire, où chaque morceau est le chapitre d’une histoire…

Qui, on l’espère, n’est pas prête de se terminer !

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