Le 29 mai dernier, Illa s’est produite dans la salle parisienne des Trois Baudets. A cette occasion, elle a chanté les titres de son nouvel EP, Autolyse, sorti un mois plus tôt.

Retour sur une soirée placée sous le signe du partage et de l’émotion.

Hymne à l’amour lesbien en première partie

Alors que dehors, une pluie battante tombe sans discontinuer depuis une heure, le concert commence avec une première partie animée par Victoria Flavian. La jeune femme, qui se surnomme « Barmaid qui chante » sur son compte Instagram, arrive sur scène, tout de survêtement Adidas rose et noir vêtue, pour présenter son EP, Cheers, composé de chansons à la fois entraînantes comme Le sens des je t’aime et Cheers, dédié aux personnes sur lesquelles on a le béguin, « les garçons ou bien les filles, car ici on aime les filles« , précise Victoria, sous les applaudissements vifs du public. D’autres sont plus émouvantes, comme Pour toi, Alors on s’aime ou encore La route du nous, un monologue slammé portant sur la vie après une rupture amoureuse.

La demie-heure s’écoule sans crier gare et l’on se surprend à avoir les larmes aux yeux lorsque le set se termine. Vivement le prochain !

Fantastique Illa !

Après avoir fait les premières parties de Nikola et Dajak en avril, Illa s’impose désormais comme tête d’affiche aux Trois Baudets. Elle ouvre le bal en piano-voix avec plusieurs chansons de son précédent EP sorti l’an dernier : Chanel 5, Les Marchands, Encore, Là où la haine…

A la fin de ce titre, le rideau rouge se referme pendant quelques secondes qui paraissent une éternité. Serait-ce déjà la fin du concert ? Heureusement, il n’en est rien lorsque celui-ci se rouvre sur Illa, désormais debout face au micro pour introduire le deuxième chapitre de la soirée, Autolyse. »

Les nouveaux titres, s’enchaînent quasiment sans interruption, à l’exception de deux duos, l’un avec Nikola et l’autre avec Dani Terreur.

De nombreux fans de la première heure chante en chœur les paroles de Comme d’hab, Nuages ou encore Donna Summer. Hélas, toutes les bonnes choses ont une fin et c’est En Tempête qui vient clôturer l’heure et demie de concert.

Néanmoins, Illa nous réserve une dernière surprise en faisant monter son père sur scène pour interpréter le titre Mon Père, qui évoque le travail sur le deuil. Un véritable moment suspendu durant tout l’auditoire se laisse porter en silence.

Puis vient l’heure des remerciements et des saluts sous les ovations de la salle comble. Parmi les spectateurs, une phrase est souvent revenue : « Vivement la prochaine et le beau temps ! »

Car comme le dit Illa dans En Tempête : « Le soleil revient toujours après l’orage ». Et c’est bien tout ce que l’on pouvait espérer ce soir-là.

Retrouvez l’interview d’Illa juste avant son concert !